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Espèces végétales

Bien que présentes à Genève, les plantes invasives ne représentent pas une menace immédiate mais peuvent perturber la biodiversité locale.

Qu’est-ce qu’une plante invasive ?

Une plante invasive, ou envahissante, est une plante ayant la capacité de se propager rapidement, aux détriments d’autres espèces. Elles peuvent être d’origine indigène ou alors provenir d’autres régions du monde. Pour ce dernier cas, elles sont nommées les néophytes envahissantes si elles se sont implantées sous nos latitudes après 1500.

Dans le canton, elles entraînent des conséquences étendues. Affectant non seulement la biodiversité, les écosystèmes ou la santé humaine en provoquant des allergies, elles ont également un impact économique sur l’agriculture ou les infrastructures. Voici quelques espèces fréquemment rencontrées à Genève.

L’ambroisie à feuilles d’armoise - Ambrosia artemisifolia

Introduite accidentellement d'Amérique du Nord avec des graines de tournesol et de la nourriture pour les oiseaux, l’ambroisie pose un grave problème de santé publique car ses fleurs libèrent une grande quantité de pollen responsable de fortes réactions allergiques.

La berce du Caucase - Heracleum mantegazzianum

Introduite du Caucase comme plante ornementale et pour ses propriétés mellifères, la berce du Caucase est très toxique, provoquant de graves brûlures de la peau en cas de contact combiné à une exposition au soleil. Avant toute intervention, il est impératif de se protéger avec un équipement complet pour éviter tout risque de brûlures de la peau. Il ne faut jamais toucher la berce du Caucase à mains nues; mais se munir de gants, d’habits à manches longues et de lunettes de protection.

Les solidages américains - Solidago gigantea et S. canadensis

Introduites d'Amérique du Nord pour leurs qualités ornementales et mellifères, les solidages américaines peuvent former de grandes touffes empêchant la végétation indigène de se développer.

Les renouées d’Asie - Reynoutria spp

Originaires d’Asie orientale, les renouées colonisent principalement le bord des cours d'eau, où elles forment des populations denses. Leurs tiges aériennes meurent en hiver, laissant un sol nu et fragilisant les berges soumises à l’érosion. Cette espèce est difficile à éradiquer car le moindre fragment de plante peut générer une nouvelle population.

L’impatiente glanduleuse - Impatiens glandulifera

Originaire de l’Himalaya, l’impatiente glanduleuses, mesurant jusqu’à deux mètres de haut, a été introduite en Europe comme plante ornementale. Elle se répand rapidement en formant de grandes populations.

Le palmier chanvre - Trachycarpus fortunei

Au Tessin, ces populations denses entravent localement le rajeunissement de la forêt et conduisent à un appauvrissement du sous-bois. Le palmier se propage également dans les zones à climat favorable au nord des Alpes (rives de lacs, berges de rivières, vignobles). Si le palmier peut être conservé, il est indispensable de couper les inflorescences avant la fructification.

Le laurier-cerise - Prunus laurocerasus

Originaire des régions ouest asiatiques et sud-est européens, le laurier-cerise a le potentiel de coloniser les haies, lisières et forêts. Les jeunes arbres peuvent former des peuplements très denses empêchant le rajeunissement de la forêt et supplantant la végétation indigène.

Buddleia de David - Buddleja davidii

Aussi connue sous le nom de l’arbre à papillon, cette plante a été importée de Chine pour embellir les jardins. Elle a la capacité de coloniser des sols très secs et perturbés.

Comment les limiter et lutter contre leur expansion

Les actions pour limiter et lutter contre leur expansion concerne autant les services du canton et des communes que les propriétaires privés appelés à être vigilants. Grâce à une combinaison d’interventions mécaniques, de contrôles réguliers et de participation citoyenne, il est possible de limiter l’impact de ces espèces tout en préservant la richesse naturelle du canton.

De manière générale, il est primordial d’intervenir avant la floraison et d’évacuer les plantes concernées (graines, inflorescences, tiges et racines) vers une usine d’incinération des ordures ménagères. Il est également important de préciser qu’il ne faut pas mettre ces plantes dans le bac à compost, au risque de favoriser à long terme leur dispersion dans le jardin.

Source : infoflora.ch